Différence entre euthanasie, suicide médicalement assisté et suicide assisté.
- coincidir1
- 8 ene 2023
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Actualizado: 12 sept
Certains pays considèrent aussi légalement les décisions qui visent intentionnellement à provoquer la mort, comme l’euthanasie (action d’un médecin administrant des médicaments pour provoquer une mort sans douleur à la demande du patient), légalisée aux Pays-Bas, en Belgique, en Colombie, au Canada, au Luxembourg et en Australie. Le suicide médicalement assisté (aide apporté par un médecin pour fournir les moyens en réponse à la demande explicite d’un patient pour qu’il entreprenne l’action ultime du suicide) légalisé dans certains états des États-Unis, aux Pays-Bas, en Belgique, au Canada, en Allemagne et en Australie. Et le suicide assisté (aide apporté par une personne à une autre personne en fournissant les moyens en réponse à la demande explicite du patient d’accomplir l’acte ultime du suicide) autorisé en Suisse, où il existe 5 associations dédiées à la diffusion et à la mise en œuvre, avec des critères très précis du droit de mourir dans la dignité, étant accessible aux membres des associations et une seule accueillant des étrangers.

La prise en compte des différentes perspectives d’autres pays concernant l’approche de prise des décisions de fin de vie nous offre un panorama actualisé que le Mexique pourrait considérer comme un guide avec les référents expérimentés des associations et unités de soins palliatifs dans divers hôpitaux du monde.
Il est temps que le Mexique rapproche le vaste débat de la reconnaissance des divers besoins en fin de vie afin d’élargir les options de choix pour une mort digne dans toutes ses possibilités, et aussi de revoir, selon les principes de bioéthique (bienfaisance, non-malfaisance, justice et autonomie) la promotion d’une prise de décision éclairée avec une ouverture véridique et une implication de la conscience et de la solidarité ave une partie de la société intéressée à faire entendre sa voix à l’opinion, la définition des critères précis d’application et de régulation dans chacune de ces décisions (éligibilité des patients, quels moyens ou méthodes, etc.)
La simple possibilité de légitimer sa propre volonté favorise même la confiance en soi et l’adhésion au traitement en admettant le soutien de l’étape précédant la mort avec la seule idée d’avoir le liberté de choisir dans sa propre échelle de valeurs ce que chacun explique comme les meilleurs conditions pour vivre jusqu’au dernier moment (avec le moins de souffrance, à la maison, accompagné par la famille) et non comme une imposition ou une obligation.
Il est essentiel dans le travail humain et professionnel de faire face à des dilemmes éthiques et moraux où le respect médical de l’objection et surtout le respect du droit à l’autonomie dans la prise de décision des patients avec ce qu’ils conçoivent comme la souffrance et la qualité de vie dans son sens le plus strict et le plus individuel sont toujours mis en balance.