Les frères et sœurs d’une personne malade

Il est important d’expliquer les circonstances de la maladie aux frères et sœurs et d’essayer d’arbitrer l’attention reçue par les enfants en modifiant le moins leur routine, car selon leur âge et leur relation avec le patient, la négligence parentale après la maladie peut être interprétée comme un rejet ou un abandon.

Ils peuvent faire preuve d’agressivité, de mauvais résultats scolaires, de symptômes somatiques, de frustration, d’énurésie, de problèmes scolaires, de solitude, d’anxiété, de dépression, d’inquiétude, de peur pour l’avenir de leur frère ou sœur, éprouver des sentiments ambivalents de jalousie à l’égard du patient et aussi vouloir tomber malade pour pouvoir avoir plus d’attention ; craindre de tomber malade, se reprocher d’être en bonne santé, se sentir coupable d’avoir souhaité la mort de leur frère ou sœur pour avoir volé l’attention de leurs parents, de croire que c’est à cause de quelque chose qu’ils ont fait ou ressenti à l’égard de leur frère ou sœur (dans des fantasmes sur l’origine de la maladie).

Nous vous recommandons :

-       Passez exclusivement du temps de qualité avec vos frères et sœurs.

-       Demandez-leur comment c’est passée leur journée, même si c’est par téléphone.

-       Évitez de parler sans cesse de l’hôpital ou de l’enfant malade.

-       Laissez-les exprimer leurs sentiments, sans les juger et en faisant preuve d’empathie : « je comprends que tu sois en colère ».

-       Si les frères et sœurs réintègrent rapidement leur routine de jeux, d’école, d’amis, il n’est pas nécessaire de les ralentir pour qu’ils s’adaptent.

Chez COINCIDIR, nous proposons des soins aux frères et sœurs d’enfants malades pour faciliter un nouveau regard sur la situation :

• pendant le suivi curatif,

• le suivi palliatif

• après le décès.