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Préparation psychologique aux interventions chirurgicales et aux procédures invasives

  • coincidir1
  • 8 ene 2023
  • 2 Min. de lectura

Actualizado: 11 sept

Les interventions chirurgicales et les procédures diagnostiques ou thérapeutiques invasives (coloscopie, sondes, etc.), ainsi que les procédures non invasives (radiographies, etc.), sont des événements qui représentent un impact psychique intense, car c’est le corps lui-même qui est envahi lorsqu’il est exploré et auquel chaque personne réagit en fonction de sa personnalité, du sens qu’elle donne à la maladie, à la chirurgie, des expériences antérieures et des préoccupations significatives.


Les peurs de la plupart des patients tournent autour de l’anesthésie, de la douleur, de la mort, des changements d’image (amputation, cicatrice), de la perte d’autonomie, de la perte de contrôle, du sentiment d’envahissement selon la hiérarchie des organes déterminée par des facteurs personnels, culturels et idiosyncrasiques, peur de l’inconnu mais avec un caractère bivalent comme l’espoir de guérison.


La psychoprophylaxie chirurgicale est une approche psychothérapeutique en cas d’intervention chirurgicale pour le fonctionnement affectif, cognitif, interactionnel et comportemental. Elle vise à : faciliter le traitement de l’information, identifier, exprimer et gérer les sentiments et les pensées, rendre explicite ce qui est implicite, éviter la désorganisation émotionnelle due à une impression durable sur le subconscient, favoriser la récupération, réduire la douleur et réduire le risque de problèmes psychologiques dans la période postopératoire.


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L’intervention psychologique peut être réalisée pendant :


1.     Le préopératoire à distance : depuis le moment où la chirurgie est indiquée jusqu’à l’hospitalisation ; pour reconnaître les significations attribuées à la chirurgie, la relation avec le chirurgien et le fonctionnement psychologique préexistant.

2.     Préopératoire proximal : dès l’hospitalisation à l’admission à la salle d’opération.

3.     Intra-opératoire : pendant l’acte chirurgical.

4.      Post-opératoire : de la sortie de la salle d’opération à la sortie médicale.


Avec les techniques suivantes :

Évaluation à l’aide de tests quantitatifs et projectifs, séances d’expression de l’angoisse liée aux procédures ou à la chirurgie, stratégies cognitives, comportementales et de relaxation, entre autres.


Le cas des enfants est très particulier, car face à l’intervention chirurgicale, ils peuvent présenter un comportement agressif et régressif, une dépression, une passivité et une inexpressivité. Les principales craintes sont liées à la séparation d’avec les parents, aux dommages physiques, à la peur de l’étrange ou de l’inconnu, à la perte du contrôle de soi, de l’intimité et de l’autonomie.

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