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L’adolescent en tant que patient

  • coincidir1
  • 8 ene 2023
  • 2 Min. de lectura

Actualizado: 11 sept

Les facteurs permettant à un adolescent de comprendre sa maladie sont : l’âge, la maturité, la famille, l’éducation, la culture et les croyances.


Un adolescent, quel que soit son sexe, préfère la qualité à la quantité de vie. Il peut développer une anxiété due à la perte d’indépendance et d’intimité, il a du mal à admettre qu’il est devenu à nouveau dépendant ; il peut se percevoir comme incompris et chercher constamment à franchir les limites en raison d’une faible conscience des risques, ce qui rend difficile l’adhésion au traitement. L’adolescent a une tendance à imaginer un monde où il serait en aussi bonne santé que les autres et est attristé par les attentes quant à son avenir.

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L’adolescence est une période de recherche de sa propre identité et la maladie peut avoir un impact sur l’image de soi (en raison du traitement ou de la maladie elle-même) ainsi que sur le concept de soi (concept qu’il a de lui-même), ce qui amène l’adolescent à craindre la critique et le rejet social parce qu’il est « différent » ou à s’inquiéter de se sentir peu attirant.


Il est normal que l’adolescent fasse des crises religieuses parce qu’il perçoit la maladie comme une punition divine ou, au contraire, qu’il devient fervent dans la foi, demandant la guérison ; il peut aussi préférer l’isolement comme refuge parce qu’il se met en colère car il est surprotégé ou infantilisé ; il peut avoir des fluctuations d’humeur et même se désintéresser de la maladie qui menace leur vie.


Il est conseillé d’expliquer aux membres de la famille, aux amis ou aux couples qu’il y aura des moments où il sera nécessaire de négocier ou de parvenir des accords en suggérant des alternatives et en les interrogeant sur leurs besoins et leurs préférences, par exemple : être seul, choisir un moment pour parler de la maladie ou ne pas le faire, parler ou non des fêtes auxquelles le patient ne peut pas y assister.

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