La famille face à la phase terminale et à l’agonie
- coincidir1
- 8 ene 2023
- 2 Min. de lectura
Actualizado: 22 sept
« L’agonie est l’état qui précède la mort dans les situations où la vie s’éteint progressivement, caractérisée par une détérioration progressive de l’état physique général, avec une perte de conscience plus ou moins évidente »
Chez COINCIDIR, nous formons la famille à réconforter efficacement le patient sans la prévention et la gestion des symptômes ou des problèmes associés afin d’éviter le sentiment d’inefficacité (soins de la peau, hydratation de la bouche avec une gaze imbibée d’eau potable puis séchage des lèvres et application de crème de cacao, couvertures thermiques, massages doux à l’huile d’amande, changements posturaux, air doux sur le visage, environnement calme, lumière douce, pas de bruit, musique à faible volume, prières, lectures, coussins de grains entre les genoux, les chevilles et les coudes pour éviter les ulcères, jambes bandées ou bas de tension Kendall, chauffage ou ventilateur indirect, fenêtres ouvertes ; en cas de difficultés respiratoires, lit près de la fenêtre ; hydratation des yeux avec des gouttes de camomille, dans l’eau deux gouttes de menthe pour neutraliser la cétose).

Les suggestions suivantes sont également discutées en détail lors des séances familiales :
- Tolérer et respecter les temps d’adaptation du patient et des autres membres de la famille qui peuvent y manifester confusion, peur, frustration, colère, ressentiment, faux espoirs ou idées dus à des concepts construits en fonction des expériences de la maladie et de la mort, etc.
- Attention aux commentaires désagréables devant le patient : « Est-il déjà en train de mourir ? »
- Augmenter le contact physique (donner et recevoir l’affection) pour son effet rassurant.
- Faire face aux manifestations choquantes des changements physiologiques qui éloignent le patient de cette image qu’il avait.
- Dans les moments émotionnels et sensibles, restez tranquillement aux côtés du patient s’il ne vous demande pas de faire autrement (s’il exprime le besoin d’être seul, il ne doit pas être mal interprété), approchez-vous par le contact physique, empêchez les autres d’interrompre les pleurs, ne changez pas de sujet, ne quittez pas la pièce et n’appelez pas quelqu’un d’autre.
- Convenir quel membre de la famille sera chargé de prendre les dispositions nécessaires.
- Convenir quel membre de la famille s’adressera au conseiller spirituel.
Il est essentiel que la famille reçoive des informations précises sur l’imminence de la mort et la manière dont elle peut survenir (dysfonctionnement organique durant des heures ou des jours). Dans cette altération de la conscience, le patient est perçu comme plus calme avec un arrêt ou une atténuation de ses symptômes, l’activité musculaire diminue, il y a des mouvements involontaires, apparaissant une hypotonie musculaire généralisée, le profil s’aiguise, des râles peuvent apparaître, avec ou sans essoufflement, les pupilles semblent dilatées et fixes, incapacité à bouger, perte de réflexes, le pouls peut être rapide et faible, la tension artérielle chute, il y a des incontinences, le circulation sanguine devient lente, une froideur dans les zones périphériques peut apparaître : mains, pieds, nez ; il peut y avoir de la tachycardie/ bradycardie, hyperthermie due à des processus infectieux spécifiques, bouche sèche, rétention urinaire, haleine cétonique (odeur de pommes fermentées), coloration grisâtre de la peau, transpiration, difficulté ou incapacité à s’alimenter, pâleur généralisée, respiration rapide et superficielle ou lente, isolement, apathie, une possible angoisse avec besoin d’être accompagné, altération des sens, disparition de la conscience et arrêt des fonctions végétatives.