L’aidant principal d’une personne malade

« S’occuper d’une personne malade est un privilège et un droit, car cela permet d’apprécier la compagnie et d’en apprendre davantage sur la vie. »

L’aidant est la personne qui assume la responsabilité des soins quotidiens, du soutien et de la prise en charge des malades (membres directs ou indirects de la famille, amis et voisins, aidant rémunérés).

Idéalement, il devrait posséder certaines qualités : possibilités réelles de soins (proximité, horaires flexibles, conditions physiques et de santé) ; être empathique, sans être surprotecteur ou contrôlant, capable de favoriser l’autonomie du patient, de le renforcer positivement et de fixer des limites sans culpabilité aux demandes excessives ; capacité à inspirer la sécurité, la confiance, la communication, l’écoute sans interruption ; éthique, responsabilité, etc.

Chez COINCIDIR, nous évaluons les points d’insatisfaction de l’aidant et le conseillons sur les besoins de son travail pour être performant :

1.     Soutien psychothérapeutique pour identifier, exprimer, gérer ses propres sentiments tels que l’ambivalence « je veux aller m’occuper de lui mais je n’en ai pas envie » ; tels que la culpabilité « comment sortir manger s’il n’a pas mangé depuis une semaine » ; « tant qu’il est malade je ne peux pas profiter de la vie » ; et ainsi pouvoir comprendre que s’allier aux limites du patient ne ferait qu’affaiblir ses fonctions d’aidant.

2.     Formation à l’autosoin (techniques de relaxation, satisfaction des besoins de base).

3.     Formation sur la maladie et le traitement (fiche d’indication, conservation de la boîte à pharmacie, préparation et application des médicaments, changement de solution).

4.     Formation aux soins d’hygiène : bain, bouche, prothèses dentaires, chambre, hydratation du visage et du corps, rasage, coupe des cheveux et coiffure, coupe des ongles, protection anti-brûlure, changements de draps de lit et d’oreillers.

5.     Formation à la kinésithérapie : massage, mouvements actifs et passifs, marche, changement de posture, changement de place (lit-chaise-fauteuil), utilisation de bandages ou de bas préventifs, coussins pour éviter les frottements osseux.

6.     Formation à l’alimentation prescrite : préférences et indications nutritionnelles, administration de nutriments artificiels, suppléments, application par sonde, veine, gastrostomie, préparation des aliments et environnement.

7.     Demander et accepter de l’aide sans considérer qu’il/elle est le/la seul(e) à pouvoir s’occuper du patient.

Évaluation des besoins non satisfaits : 1- comment vivez-vous cette situation ? Vous sentez-vous stable ? Vous êtes-vous éloigné de vos amitiés ? Avez-vous négligé les membres de votre famille ou vous-même ? Avez-vous remarqué des changements dans votre caractère ?

« Ne pas prendre soin de plus, mais mieux. »